Lutte contre la malnutrition à Haïti

Haïti, Pays ruine en 35 secondes
L’histoire de SAVENA en Haïti commence dans la douleur :
 

Celle du séisme du 12 janvier 2010. Dans les jours qui suivent, plusieurs membres de SAVENA manifestent leur envie de venir en aide au peuple haïtien. Mais que faire ? Aucun d’entre nous n’a le moindre relais sur place et nous n’avons pas beaucoup de moyens financiers.

 

La lecture de la presse nous apprend que les établissements, qui hébergent de jeunes enfants (écoles, orphelinats), souffrent cruellement du manque de lait devenu plus rare et toujours plus cher malgré l’aide internationale. Tout naturellement, nous décidons de fournir de la poudre de lait aux établissements d’Haïti qui hébergent de jeunes enfants, à l’instar de ce que nous faisons au Burkina.

 

Le premier semestre de 2010 sera donc celui d’un travail conséquent


Pour établir cette chaine de solidarité qui va du producteur laitier français à l’enfant haïtien qui consommera le lait, 4 mois seront nécessaires : cette chaine passe par des donateurs, particuliers, collectivités, entreprises, qui soutiennent cette initiative. Elle passe par des producteurs et transformateurs laitiers, par des transporteurs routiers et maritimes. Elle passe par des associations françaises partenaires : 7 puis 10, puis 12. Elle passe aussi par un relais fort à Port au Prince : la congrégation des sœurs de la sagesse qui assure réception et répartition du container.

Sur place, nos partenaires assurent le déchargement
Au printemps et à l’automne 2010, 2 containers de poudre de lait partaient pour Haïti.
 
Un container partira de nouveau en 2011 et bientôt un autre en 2012.

 

Chaque container de SAVENA qui arrive en Haïti contient l’équivalent de 220 000 briques de lait. Les poudres transportées : la poudre de lait entier et la poudre infantile. Plus de 15 000 enfants en bénéficient. Le lait est consommé en verre à l’école, en biberon à l’orphelinat, en sachet de poudre lorsque l’on se déplace. Il permet de retrouver la santé au dispensaire, de mieux grandir à la pouponnière, d’être plus attentif en cours à l’école.